Dans la zone des Niayes au Sénégal, les sols sont pauvres en matières organiques et en éléments nutritifs nécessaires aux plantes. Les engrais chimiques utilisés pour améliorer les rendements ont engendré une forte pollution des sols et de la nappe phréatique. L’objectif de cette étude est d’évaluer la valeur agronomique du compost fabriqué à base des feuilles de neem et d’anacarde, de fiente de volaille et de la cendre de bois. Le compost obtenu présente un rapport C/N de 15,49 et des teneurs en N - P - K de 9,1, 14,8 et 7,3 mg/kg, respectivement. Les différentes doses du compost testées sur des cultures maraichères ont révélé des performances agronomiques meilleures par rapport aux témoins. La dose T3 (30 t/ha) a induit les meilleurs rendements pour la tomate (27,213 t/ha) et l’oignon (105,263 t/ha). Pour le chou et la pomme de terre, la dose T1 (10 t/ha) a permis d’obtenir les meilleurs rendements (144,533 t/ha et 55,163 t/ha, respectivement). Par contre pour le poivron, la dose T2 (20 t/ha) a favorisé les meilleurs rendements (32,534 t/ha) avec un poids moyen (81,748g) et un nombre de fruits/récolte considérablement plus élevé. Ce compost pourrait constituer une alternative réelle à l’utilisation abusive de l’engrais minéral dans la zone agricole des Niayes.
L’Agriculture de Conservation (AC) ou Conservation Farming (CF) est un système de production basé sur la conservation des sols, et voire l’amélioration de leur potentiel productif naturel (fertilité), en vue d’obtenir des rendements optimums et réguliers.
L'Agriculture de Conservation (AC) ou Conservation Farming (CF) est un système de production basé sur la conservation des sols, voire l'amélioration de leur potentiel productif naturel (fertilité), en vue d'obtenir des rendements optimums et réguliers.
L’étude suivante s’inscrit dans le cadre du projet ANR ECLIS (Elevage Climat Sociétés – mesure de la vulnérabilité des élevages pastoraux) mis en œuvre sur 4 communes au Sénégal, au Mali, au Niger et au Bénin. L’objectif de la tache ELEV d’ECLIS dans laquelle s’inscrit ce stage est de caractériser le rôle de l’élevage dans la réduction de la vulnérabilité des ménages ruraux.
Surexploitation des ressources, raréfaction des ressources, accès aux ressources, conflictualité des systèmes d’usages des ressources, application de la réglementation sur les ressources, émigration des jeunes pêcheurs, amplification de l’économie bleue avec les projets pétro-gaziers, autant de défis et d’enjeux pour l’avenir des systèmes halieutiques artisanaux (SHA) au Sénégal. S’alarment aux côtés des pêcheurs, les transformatrices de poissons, fidèles partenaires de ces derniers. Elles s’approvisionnent en matières premières (essentiellement pélagiques), transforment ces matières en produits dérivés et garantissent une certaine durabilité aux systèmes économiques et alimentaires locaux et nationaux. Mais le resserrement du volume des captures et la demande de plus en plus forte en poissons frais réduisent leur accès aux matières premières.
L’oignon est une plante bisanuelle appartenant à la famille des alliacées. Au Sénégal, il est cultivé au niveau de la Vallée du Fleuve Sénégal, essentiellement à Podor et dans les Niayes. Ces zones éco-géographiques présentent des conditions culturales favorables à une meilleure conduite de la culture. Cette culture peut être faite en contre saison froide (CSF) et en contre saison chaude (CSC) avec des variétés adaptées.
Ce guide des pratiques agroécologiques est le résultat d’un travail de capitalisation mené dans le cadre du projet REFSA, Renforcement des Exploitations agricoles Familiales et Sécurité Alimentaire, Département de Mbour - Sénégal
L'agriculture sénégalaise est essentiellement pluviale et saisonnière. Elle repose à la fois sur des cultures de rente (arachide coton) et sur des cultures vivrières de subsistance (mil, sorgho,
maïs). Le riz, culture traditionnelle en Casamance, se développe fortement dans la vallée du fleuve Sénégal.