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Étude d'impact environnemental et social du projet d'aménagement et de bitumage de la route Tamaské-Kalfou-Kolloma y compris la bretelle Mararraba (63km)
Le Niger étant un vaste pays sahélien à vocation agro-sylvo-pastoral dont l’économie repose en grande partie sur l’exploitation des ressources naturelles à travers l’agriculture, l’élevage, la foresterie, la pêche et l’aquaculture, connait depuis toujours un problème de développement du monde rurale qui en tire 90% de leurs besoins à travers ces ressources. Mais ces dernières années, on assiste à des crises alimentaires récurrentes due à la baisse de fertilité des terres, à la réduction de temps de jachère et à l’amenuisement des espaces cultivables. En plus de cela vient s’ajoute le problème d’enclavement qui est dû aussi à l’immensité du territoire national, qui cause des difficultés d’aménagement en infrastructures routière. -
Analyse de la réponse pour l’adaptation climatique
Le récent examen stratégique du Programme Alimentaire Mondial (PAM) de l’objectif de Développement durable Faim Zéro désigne le changement climatique comme l’un des facteurs récents de la faim les plus complexes. Pour faire face à cette nouvelle menace pour la sécurité nutritionnelle à l’échelle globale, de nouvelles approches d’élaboration de programme sont nécessaires. Très souvent, les mécanismes de financements internationaux pour la lutte contre le changement climatique ne sont pas accessibles duaux critères spécifiques d’élaboration de programme requis pour accéder à lesdits fonds. -
Etude de faisabilité du projet d'aménagement et de mise en valeur des périmètres irrigués dans la vallée de l'Irhazer et la plaine de Tamesna : étude d'impact environnementale et social (EIES)
L'objectif général du projet est de contribuer est de contribuer à la lutte contre l'insécurité alimentaire et à la valorisation des exportations agricoles, à travers l'aménagement et la mise en valeur des périmètres irrigués localisés dans la vallée de l'Irhazer et la plaine du Tamesna. -
Étude de faisabilité du projet d'aménagement et de mise en valeur des périmètres irrigués dans la vallée de l'Irhazer et la plaine du Tamesna : étude de marché des filières de commercialisation des produits animaux dans la région
Le Niger a adopté en novembre 2003 une Stratégie de Développement Rural (SDR) qui constitue le cadre de référence national en matière de développement rural et d'environnement. La SDR compte quatorze (14) programmes, dont dix (10) programmes structurants et quatre (4) programmes prioritaires. -
Reproduction artisanale des silures
Les poissons du genre Clarias sont des poissons à peau nue dont le régime alimentaire est qualifié d’omnivore à tendance vorace ; cela signifie qu’ils mangent de tout mais, pour grandir, ils ont besoin de beaucoup de protéines qu’ils trouvent en consommant des petits poissons (tous ceux qui passent à sa portée et qui sont plus petits que la largeur de sa bouche). Le Clarias est doté d’un système de respiration aérienne qui lui permet de survivre dans des eaux très pauvres en oxygène. Il résiste bien aux manipulations. Toutes ces caractéristiques font de lui le compagnon d’élevage idéal des Tilapias car il débarrasse l’étang exploité en polyculture Tilapia - Clarias des alevins excédentaires indésirables. -
Nariindu 2 – Promouvoir le lait local au Sahel
Le lait cru du Niger n’est que très faiblement commercialisé alors que la demande urbaine est forte et en constante augmentation. Pourtant ceci n’est pas une fatalité. Depuis 2008 la filière lait local se structure progressivement, notamment grâce à la mise en place de « centres de collecte », l’installation de collecteurs privés, la contractualisation avec les industries laitières. En se coordonnant bien, tout le monde y gagne ! -
Un fonctionnaire qui prépare sa retraite en investissant dans l’agriculture
Installé il y a de cela 5 ans, le jardin Kallon Mota « Ataymatchi Al Oumma » est l'œuvre d’un fonctionnaire. Le jardin est situé à 15 km de Doutchi sur la route goudronnée allant vers Dosso, non loin de la Commune de Kiéché. Il couvre une superficie de 3,5 ha, clôturée en matériaux définitifs. Le jardin est placé sous la responsabilité de son frère (un agriculteur traditionnel) assisté par deux employés permanents (ouvriers sans formation spécifique), résidant sur le site, et deux employés semi-permanents. En dépit de la présence des cultures commercialisables comme le moringa, le manioc, la tomate, le poivron, le piment, la pomme de terre, le jardin continue à être financé exclusivement par le « Propriétaire Entrepreneur » pour les dépenses liées aux salaires des employés, à l’achat des intrants (semences/plants, coque d’arachide, fumier, etc.). -
Visite de la ferme d’un promoteur à Balleyara : Particularité du site arboriculture et aliment bétail
Dans le cadre de la mise en place du nouveau dispositif du Centre d’Information et d’Accompagnement des Promoteurs Agricoles (CIAPA) dans les régions d’intervention du PromAP, l’approche « visite terrain » a été privilégiée, afin de permettre l’adéquation des services fournis avec les réalités du terrain. Des visites sont réalisées dans les départements de Say et de Ballayara (zones prisées par les promoteurs et représentant un pourcentage important des investissements de type agrobusiness, par une équipe de la Chambre Régionale d’Agriculture de Tillabéri et du RECA, composée de responsables du conseil agricole, du Centre d’Appels, et du chargé du CIAPA. Ces visites ont pour but de mettre en lumière les expériences existantes au Niger en matière d’irrigation et de techniques de production innovantes, mais également les besoins pouvant être exprimés par les producteurs afin de mieux cerner leurs attentes. Les visites ont été centrées autour des promoteurs possédant un ou plusieurs systèmes techniques innovants au sein de leur exploitation : utilisation de serres, réseau d’irrigation goutte à goutte ou Hadari avec ou sans réservoir d’eau (château d’eau, bassin de stockage d’eau, ou réseau d’irrigation direct sans retenue d’eau), système californien adapté… -
Manuel pour le renforcement des chaines de valeur
L’objectif principal de ce manuel est d’exposer et de diffuser la méthodologie pour le renforcement des chaînes de valeur développée par le Siège Sous-régional au Mexique de la Commission Économique pour l’Amérique Latine et les Caraïbes (cepalc). Dans ce document, les concepts, les processus et les bonnes pratiques dérivées de cette stratégie sont expliqués. L’objectif poursuivi est qu’ils servent d’outils de travail, en particulier pour les preneurs de décisions dans le secteur public, les fonctionnaires des organismes internationaux ainsi que les spécialistes du sujet intéressés à disposer d’une méthodologie systématisée et prouvée (voir encadré I.4). Son élaboration répond à des demandes spécifiques, exprimées par les gouvernements de la région, de disposer d’un instrument didactique qui puisse aider à reproduire dans d’autres chaînes les processus dans lesquels la cepalc a participé de manière conjointe. -
Programme de recherche du CGIAR sur le Changement Climatique, l’Agriculture et la Sécurité Alimentaire (CCAFS) Résumé des résultats des enquêtes de base niveau ménage : site de Fakara, Niger
Ce rapport présente les résultats des enquêtes de base conduites au niveau des ménages de sept (7) villages du site de Fakara (Niger) dans le cadre du programme de recherche du CGIAR sur le Changement Climatique, l’Agriculture et la Sécurité alimentaire. L’objectif de ces enquêtes était de de collecter toutes les données et informations sur des indicateurs clés de base concernant les ménages notamment les moyens de subsistance, l’agriculture et la gestion des ressources naturelles, les besoins d’information sur le climat et la gestion des risques, et les pratiques d’atténuation et d’adaptation. La population du site pratique l’Islam et est majoritairement active (âge compris entre 5-60 ans). Cependant on observe un faible niveau d’éducation avec environ 58% des ménages ayant un membre avec un niveau primaire. L’agriculture et l’élevage constituent les principales activités économiques de production. La majorité des ménages a accès à au moins 1ha de terre. Les intrants agricoles sont très peu utilisés, essentiellement des engrais. L’agriculture est diversifiée et constitue la source majeure pour la satisfaction des besoins alimentaires des membres des ménages. L’essentiel de la production est destinée à l’autoconsommation, avec un faible pourcentage de produits agricoles et animaux vendus. -
Les enjeux socio-économiques de l'agroforesterie villageoise à Aguié (Niger)
En 2003 et 2004, des études sont réalisées dans deux villages d’Aguié (Dan Saga et Guidan Bakoye) situés dans la région de Maradi (Centre-sud du Niger), grâce à un partenariat sous forme d’un Projet Interuniversitaire Ciblé (PIC) entre l’Université Abdou Moumouni de Niamey (Niger), l’Université Catholique de Louvain (Belgique), la Faculté universitaire des Sciences agronomiques de Gembloux (Belgique), l’Université de Liège (Belgique), l’asbl ENDA Intermondes et le Projet PPILDA, ex PDRAA d’Aguié (Niger). Ces études, dont la demande émane des paysans, portent sur l’évaluation de la régénération naturelle issue de la protection des rejets ligneux dans les champs en vue de définir les possibilités et modalités de création de marchés ruraux de bois. Dan Saga et Guidan Bakoye sont des zones à Combretum glutinosum et Piliostigma reticulatum où la régénération naturelle assistée est pratiquée par toutes les catégories sociales, avec des densités d’arbres de plus de 100 pieds à l’hectare. -
Guide du métier de collecteur laitier : démarrer et développer une activité de collecte de lait
Ce guide du collecteur laitier donne quelques clefs pour la construction de réseaux de collecte efficaces et sur l’accompagnement des collecteurs dans cette activité. Il est nécessaire que ces derniers soient formés, que l’activité soit bien gérée sur le plan financier pour assurer sa durabilité et que la collecte soit bien organisée. D’autre part, un climat de confiance et de bonne entente entre les parties est primordial pour assurer la continuité de l’activité. Les producteurs laitiers et les unités laitières doivent également jouer leur rôle. Les exploitations familiales doivent être formées à l’élevage laitier et aux bonnes pratiques de traite tandis que les unités laitières doivent assurer la transformation et la commercialisation du lait local et tenter d’améliorer l’image des produits locaux auprès des consommateurs. -
Bilan diagnostic des activités de 1974 à 1990
Pays à dominance rurale (85% de la population) dont l'économie est essentiellement basée sur l'Agriculture et l’Élevage, le NIGER a connu plusieurs phases de politiques agricoles liées aux conjonctures économiques et écologiques. Marqué par une situation alimentaire excédentaire durant les dix (10) premières années de son indépendance, le NIGER est passé à une situation d'insécurité alimentaire après les années 70, caractérisée par une alternance de campagnes agricoles déficitaires, excédentaires et d'équilibre. -
Gestion des terroirs agro-sylvo-pastoraux de l'arrondissement de Guidan-Roumdji
Le département de Maradi, comme les autres départements du Niger, a connu des interventions trop sectorielles pendant la décennie 1960. Ainsi dans ce département, la monoculture arachidière était l'apanage de tous les paysans à tel point que la production céréalière était léguée au second plan. Dans le domaine de l’Élevage, c'est la vaccination contre les différentes maladies qui était à la mode. Ainsi les animaux ont pu se multiplier surtout avec l'aide de la période humide 1960-68 qui a permis le bond croît de l'herbe. -
Rapport annuel AREN 2018
En vingt-cinq (25) ans d’existence, AREN a connu une croissance importante tant par le nombre de ses membres au plan numérique qu’au plan organisationnel. De quelques groupements au départ, AREN compte plus d’un millier de groupements de nos jours. La structuration prévue par les textes fondateurs d’AREN semble ne plus être d’actualité. Cette évolution structurelle est bien la preuve de la vitalité de l’organisation qui a atteint sa pleine maturité dans son cycle de vie. Outre son expertise sur le plan de la défense des droits des éleveurs, de l’humanitaire et de l’urgence, AREN s’est investie pleinement dans la mise en œuvre de projets dont elle est maître d’ouvrage ou maître d’oeuvre. Un plan d’action 2013-2017 a été élaboré et évalué récemment. -
Stratégie régionale pour le développement et la gestion du pastoralisme au Sahel et en Afrique de l'Ouest
L'élevage occupe une place centrale dans l'économie rurale des États du Sahel et de l'Afrique de l'Ouest, grâce à des systèmes de productions animales qui sont à la fois complexes et diversifiées, allant de système basés sur la grande mobilité à des formes d'élevage sédentaire, incluant les fermes modernes et les élevages laitiers en zone périurbaine. -
Salon International de l'Agroalimentaire au Niger (SINAGRO)
Le Niger a accédé à l'indépendance avec un faible héritage industriel et un "know how" (savoir faire) pratiquement inexistant en la matière. C'est un pays enclavé, d'une superficie de 1.267.000 km² dont les trois quarts sont en zone désertiques et dont la frontière la plus méridionale est à plus de 600km de la mer. Il est situé au cœur de l'Afrique de l'ouest et du Sahel et dont la capitale est Niamey est à plus de 1000 km de la mer. -
Revue d'évaluation à mi-parcours
Le Niger, pays de l'Afrique de l'Ouest et du Sahel, couvre une superficie de 1.267.000 km². C'est un pays continental enclavé entre la Libye, l'Algérie, le Mali, le Burkina Faso, le Bénin, Le Nigéria et le Tchad. La population est estimée à 10.364.211 habitants en 1999 (sur la base de recensement général de 1988). Elle est à plus de 80% rurale. Le taux de croissance démographique moyen est de 3,4% et la densité moyenne d’environ 8,2 habitants par km². -
Recensement général de l'agriculture et du cheptel (RGAC)
Le Niger est l’un des pays les plus vastes du Sahel. Il s’étend sur une superficie de 1.267.000 km2 dont les trois quarts sont constitués d’un désert chaud situé dans la zone septentrionale du pays. Il est frontalier à l’Algérie et la Libye au Nord, au Tchad à l’Est, au Nigeria et au Bénin au Sud, le Burkina Faso et le Mali à l’Ouest. Le seul cours d’eau permanent est le fleuve Niger qui traverse le Sud Ouest du pays sur une longueur de 550 km, depuis la frontière avec le Mali jusqu’au Bénin et le Nigeria. La population du pays estimée à 13 millions avec un taux de croissance démographique de 3,3%. -
Rapport de synthèse des missions ministérielles de pré-évaluation de la campagne agro-sylvo-pastorale et hydraulique 2014
La campagne agro-sylvo-pastorale et hydraulique 2014 est marquée par une installation précoce à tardive des pluies dans toutes les régions du pays. Elle a été caractérisée par des précipitations faibles et irrégulières de mai à juin, une bonne répartition spatio-temporelle des pluies de juillet à aout et une mauvaise répartition des pluies dans le temps et dans l'espace durant le mois de septembre. Des fertilisants, des variétés précoces de niébé et des boutures de manioc et de patate douce ont été mis à la disposition des populations afin de minimiser les risques d'une mauvaise campagne. -
Les cultures fourragères
Les terres consacrées à l’élevage couvrent près de 4 milliards d’hectares dans le monde, soit 80 % des surfaces agricoles et la demande en produits animaux est en hausse constante, notamment dans les pays tropicaux. D’une importance capitale dans le développement durable des régions chaudes, la production fourragère est le principal levier de la productivité des systèmes d’élevage. Elle joue également un rôle essentiel pour les systèmes qui allient productions végétales et animales et de nombreux systèmes agroécologiques intègrent des plantes fourragères. La première partie de cet ouvrage est destinée à guider le choix de plantes fourragères et de leurs cultures (diversités des plantes, des usages, des milieux et des types d’élevage). La seconde partie est consacrée aux techniques de culture, à la gestion des fourrages, à la valorisation des ligneux, à la production de semences et à l’économie de ces productions. Cet ouvrage de synthèse s’adresse aux éleveurs, agronomes, techniciens, professionnels des productions animales et fourragères. -
Formation de l'éleveur-pasteur - "vulgarisateur en santé et productions animales" - Projet pédagogique 3 : Règlementation de la transhumance - VSPA niveau 2 - Livret de l’apprenant
Ce programme de formation a été élaboré par l'Association pour la Promotion de l'Elevage au Sahel et en Savane (APESS) dans le cadre de son Programme Education et Formation des Populations Pastorales (PREPP) en zones transfrontalières. Ce document de soutien pédagogique à la mise en œuvre du processus de Développement des Compétences Techniques et Professionnelles (DCTP) est la résultante d'un partenariat dynamique avec des structures techniques déconcentrées des Etats, les Opérateurs en éducation et formation et les personnes ressources aux compétences variées. Module 3.1 : maladies réglementées par la transhumance - Ce deuxième niveau de formation qui vise le renforcement des connaissances et compétences de ces apprenants sur les maladies réglementées par la transhumance est axé sur leurs modes de transmission, de contamination et de propagation, sur la prophylaxie médicale de chacune d’elles et sur leurs conséquences négatives. Module 3.2 : prévention et gestion des conflits - L’objectif des exercices qui suivent est donc d’apporter aux apprenants des connaissances leur permettant de définir un conflit, d’expliquer ses différentes phases et ses principales causes. Ils pourront également expliquer les mécanismes de prévention et de résolution d’un conflit. -
Formation de l'éleveur-pasteur - "vulgarisateur en santé et productions animales" - Projet pédagogique 2 : Gestion améliorée des troupeaux - VSPA niveau 2 - Livret de l’apprenant
Ce programme de formation a été élaboré par l'Association pour la Promotion de l'Elevage au Sahel et en Savane (APESS) dans le cadre de son Programme Education et Formation des Populations Pastorales (PREPP) en zones transfrontalières. Ce document de soutien pédagogique à la mise en œuvre du processus de Développement des Compétences Techniques et Professionnelles (DCTP) est la résultante d'un partenariat dynamique avec des structures techniques déconcentrées des Etats, les Opérateurs en éducation et formation et les personnes ressources aux compétences variées. Module 2.1 : maladies courantes et diverses - Le premier niveau de la formation du « Vulgarisateur en santé et production animale » a permis aux apprenants de reconnaitre les maladies courantes à travers leurs symptômes. Ce fut également l’occasion pour eux, d’aborder de manière sommaire, les moyens qui permettent de lutter contre ces maladies. Ce deuxième niveau de formation qui vise le renforcement des connaissances et compétences de ces apprenants sur les maladies courantes est axé sur leurs modes de transmission, de contamination et de propagation, sur la prophylaxie médicale de chacune d’elles et sur leurs conséquences négatives. Module 2.2 : gestion de la reproduction - Dans ce chapitre intitulé gestion de la reproduction certains contenus développé au niveau 1 seront approfondi ou complétés. -
Formation de l'éleveur-pasteur - "vulgarisateur en santé et productions animales" - Projet pédagogique 1 : Les aliments pour bétail - VSPA niveau 2 - Livret de l’apprenant
Ce programme de formation a été élaboré par l'Association pour la Promotion de l'Elevage au Sahel et en Savane (APESS) dans le cadre de son Programme Education et Formation des Populations Pastorales (PREPP) en zones transfrontalières. Ce document de soutien pédagogique à la mise en œuvre du processus de Développement des Compétences Techniques et Professionnelles (DCTP) est la résultante d'un partenariat dynamique avec des structures techniques déconcentrées des Etats, les Opérateurs en éducation et formation et les personnes ressources aux compétences variées. Module 1.1 : Pâturages naturels tropicaux - Le présent document tentera d’apporter des solutions aux préoccupations des éleveurs à travers les points suivants : classer les aliments par rapport à la valeur nutritive (fourrage, concentrés, groupes d'aliments) ; gérer les ressources fourragères (pâturage naturel, résidus de récoltes et fourrages cultivés) ; traiter chimiquement et mécaniquement les fourrages ; traiter la paille à l’urée, faire la fenaison) ; citer d'autres aliments (tels que les gousses et fruits de ligneux) ; répertorier les différentes sources d'eau ; énumérer les contraintes majeures de la gestion des ressources hydriques ; citer les éléments clés d’un contrat d'utilisation des résidus de récolte entre agriculteur et éleveur. Module 1.2 Compléments alimentaires - En période de sécheresse où les fourrages sont rares et que ceux restant perdent une bonne partie de leurs qualités nutritives, l’apport de compléments alimentaires devient nécessaire pour couvrir les besoins des animaux. Il est donc nécessaire que les éleveurs connaissent une meilleure utilisation de ces compléments. Le module suivant abordera dans son contenu les points ci-après : l’importance des compléments alimentaires ; la composition de la ration alimentaire ; la fabrication des pierres à lécher et des blocs multi nutritionnel. -
Formation de l'éleveur-pasteur - "vulgarisateur en santé et productions animales" - Projet pédagogique 2 : Gestion améliorée des troupeaux - VSPA niveau 1 - Livret de l’apprenant
Ce programme de formation a été élaboré par l'Association pour la Promotion de l'Elevage au Sahel et en Savane (APESS) dans le cadre de son Programme Education et Formation des Populations Pastorales (PREPP) en zones transfrontalières. Ce document de soutien pédagogique à la mise en œuvre du processus de Développement des Compétences Techniques et Professionnelles (DCTP) est la résultante d'un partenariat dynamique avec des structures techniques déconcentrées des Etats, les Opérateurs en éducation et formation et les personnes ressources aux compétences variées. Module 1.3 : les maladies courantes et diverses ; les maladies animales sont causées essentiellement part : des virus ; des bactéries (le terme bactérie est un nom vernaculaire qui désigne certains organismes vivants microscopiques présents dans tous les milieux) ; des parasites. Module 1.4 : la gestion de la reproduction ; la gestion de la reproduction allant dans les sens d'une amélioration de la productivité du troupeau est une préoccupation majeure des éleveurs transhumants dans nos pays (Burkina, Togo, Bénin). -
Formation de l'éleveur-pasteur - "vulgarisateur en santé et productions animales" -Projet pédagogique 1 : les aliments pour bétails - VSPA niveau 1 - Livret de l’apprenant
Ce programme de formation a été élaboré par l'Association pour la Promotion de l'Elevage au Sahel et en Savane (APESS) dans le cadre de son Programme Education et Formation des Populations Pastorales (PREPP) en zones transfrontalières. Ce document de soutien pédagogique à la mise en œuvre du processus de Développement des Compétences Techniques et Professionnelles (DCTP) est la résultante d'un partenariat dynamique avec des structures techniques déconcentrées des Etats, les Opérateurs en éducation et formation et les personnes ressources aux compétences variées. Les éleveurs pour assurer une alimentation pérenne au bétail doivent pouvoir : identifier les différents types de pâturage dans son environnement et son terroir ; identifier les principales espèces appétées par les animaux dans sa région ; décrire au moins 10 espèces de plantes appétées et leur utilisation ; expliquer le dynamisme des pâturages ; faire du bon foin. -
Programme modulaire de formation du facilitation des centres d’éducation de base (CEB) - Livret de l’apprenant
Le Programme d’Education/formation des populations pastorales en zones transfrontalières (PREPP) est un programme dont une des priorités est de former un vivier de facilitateurs endogènes de centres d’éducation de base en milieu pastoral. Pour cela, un programme de formation modulaire est conçu pour capaciter des néo alphabètes du milieu au métier d’animation/facilitation en Education Non Formelle, notamment en alphabétisation/formation de base. Le programme modulaire du « Facilitateur endogène » comprend 4 modules que sont : 1. La connaissance du milieu et la mobilisation sociale ; 2. Communication et animation de groupe Andragogie) ; 3. La préparation et la conduite des enseignements/apprentissages, 4. Le suivi et l’évaluation des centres d’éducation de base. -
Programme modulaire de formation en entreprenariat pastoral – Module 1 Création d’une entreprise – Module 2 Gestion d’une Exploitation familiale ou d’une entreprise - Livret de l’apprenant
Connaissance du métier d’éleveur pasteur et des créneaux porteurs - Activité : Adopter des comportements et attitudes pour moderniser l’élevage afin d’améliorer leurs conditions de vie. Connaissance des outils de gestion des exploitations familiales - Activité : Adopter des comportements et attitudes pour mieux gérer son exploitation familiale afin d’améliorer son rendement. -
Programme modulaire de formation du médiateur social – Livret de l’apprenant
Depuis plusieurs années, des initiatives multiples se développent sous le terme générique de « médiation ». Les démarches répondent à une volonté commune de promouvoir un mode d’intervention dans les relations sociales basé sur la philosophie du dialogue et de la négociation. Elles tendent à s’établir comme un mode spécifique de régulation sociale. Ces initiatives visent à une résolution des conflits de la vie quotidienne ou plus largement à susciter davantage de lien social, à améliorer les relations entre les institutions, les groupes sociaux et les personnes, ainsi que les relations des personnes entre elles. Ce foisonnement d’expériences faisant appel à l’intervention d’un tiers s’est développé sous l’appellation générique de « médiation sociale ». -
Référentiels des Métiers et des Compétences pastoraux
Une équipe de travail, sous la facilitation du Bureau EDRIC/Sarl, Burkina Faso, s'est investie pour concevoir et produire ce premier outil de référence pour l'organisation et la conduite des processus de Développement des Compétences Techniques et Professionnelles (DCTP) des populations pastorales dans le cadre du Programme Régional Education et formation des Populations Pastorales (PREPP). Ce processus a permis d'analyser la situation de travail de l'éleveur pasteur et d'aboutir à un document de référence sur les métiers et emplois pastoraux. La définition des référentiels des métiers et des compétences pastoraux fut une étape indispensable pour la mise en œuvre des processus de développement des compétences techniques et professionnelles. Son élaboration a pris en compte la réalité professionnelle tout en permettant d'anticiper sur l'évolution du métier d'éleveur-pasteur dans le contexte d'un pastoralisme transhumant et d'un système socio-économique en pleine mutation. Pour les éleveurs pasteurs, le RMC constitue un consensus sur l'appellation et la description des métiers pastoraux ; ce qui permet d'instituer un code de conduite professionnelle qui clarifie le métier et le met ainsi en valeur. -
Développement des compétences techniques et professionnelles de l'éleveur-pasteur - Modules de formation accélérée qualifiante - Domaine de compétence : Productions animales (3)
La formation accélérée qualifiante (FAQ) est une voie de professionnalisation que l’APESS, à travers son Programme Régional Education et formation des Populations Pastorales (PREPP) en zones transfrontalières, offre aux nombreux néo-alphabètes sortant de l’éducation de base. Les FAQ concernent des formations de très courte durée (de 2 à 30heures maximum) débouchant sur une compétence technique et professionnelle utile à l’éleveur-pasteur. Les modules qui sous-tendent ces FAQ ont été sélectionnés pour répondre aux besoins de formation spécifiques exprimés par les communautés pastorales. Les présents modules de formation, qui concernent le vaste domaine de compétence sur la production animale, se focalisent sur le thème de la « Entreprise de laiterie pastorale » et se déclinent comme suit : Production du lait - Transformation du lait (en fromage) - Commercialisation du lait et de ses sous-produits -
Développement des compétences techniques et professionnelles de l'éleveur-pasteur - Modules de formation accélérée qualifiante - Domaine de compétence : Productions animales (2)
La formation accélérée qualifiante (FAQ) est une voie de professionnalisation que l’APESS, à travers son Programme Régional Education et formation des Populations Pastorales (PREPP) en zones transfrontalières, offre aux nombreux néo-alphabètes sortant de l’éducation de base. Les FAQ concernent des formations de très courte durée (de 2 à 30heures maximum) débouchant sur une compétence technique et professionnelle utile à l’éleveur-pasteur. Les modules qui sous-tendent ces FAQ ont été sélectionnés pour répondre aux besoins de formation spécifiques exprimés par les communautés pastorales. Les présents modules de formation, qui concernent le vaste domaine de compétence sur la production animale, se focalisent sur le thème de la « Complémentation alimentaire » et se déclinent comme suit : Valorisation des sous-produits agro-industriels et fabrication des Compléments Minéraux Vitaminés (CMV) -
Développement des compétences techniques et professionnelles de l'éleveur-pasteur - Modules de formation accélérée qualifiante - Domaine de compétence : Santé animale
La formation accélérée qualifiante (FAQ) est une voie de professionnalisation que l’APESS, à travers son Programme Régional Education et formation des Populations Pastorales (PREPP) en zones transfrontalières, offre aux nombreux néo-alphabètes sortant de l’éducation de base. Les FAQ concernent des formations de très courte durée (de 2 à 30heures maximum) débouchant sur une compétence technique et professionnelle utile à l’éleveur-pasteur. Les modules qui sous-tendent ces FAQ ont été sélectionnés pour répondre aux besoins de formation spécifiques exprimés par les communautés pastorales. Les présents modules de formation, qui concernent le vaste domaine de compétence sur la santé animale, se focalisent sur le thème de la « vaccination et traitement des animaux (ruminants et volaille). -
Note de suivi des unités communautaires de fabrication des Blocs Multi Nutritionnels Densifiés (BMND) pour bétail dans le département de Mayahi (Région de Maradi)
Pour résoudre le problème crucial de la sous-alimentation et la mortalité d’animaux, des technologies ont été développées dont la fabrication des Blocs Multi Nutritionnels Densifiés (BMND) pour le bétail. C’est une technologie simple mise au point par l’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) en collaboration avec le PPAAO-Niger et la FAO. Ces blocs sont fabriqués à base de fourrages locaux, de tiges de mil (entières et broyées), de gousses de Faidherbia albida entière et broyées (gao), de tourteaux de coton broyés, de sons de blé, de minéraux (sels, phosphate, calcaire) et de liants (gomme arabique ou farine de manioc). Le BMND fournit aux ruminants les nutriments dont ils ont besoin pour leur entretien quotidien. Sa consommation favorise l’assimilation rapide des fourrages grossiers, augmente la consommation d’eau et améliore leur état de santé et leur résistance au stress d’origines diverses. La technologie de fabrication de BMND est de plus en plus maitrisée par les organisations paysannes (OP) notamment grâce à l’appui de projets. En effet, depuis 2014, Sahel Bio vulgarise cette technologie dans le département de Mayahi, grâce au financement de la fondation Suisse HEKS-EPER. La production-vente du BMND est, de nos jours, une source de revenu pour les populations des zones concernées. La Chambre Régionale d’Agriculture (CRA) de Maradi a effectué un suivi au niveau de quatre (4) unités communautaires de fabrication de BMND du département de Mayahi. -
Critères de sélection des bovins laitiers par les éleveurs autour de Niamey au Niger
Une enquête portant sur 164 éleveurs de bovins laitiers de la communauté urbaine de Niamey (Niger) a été menée pour identifier les paramètres à considérer localement lors de jugement zootechnique. Les interviewés, principalement des hommes (57,0 p. 100), illettrés (81,1 p. 100), appartenaient majoritairement aux ethnies Peul (56,1 p. 100) et Zarma (34,8 p. 100). L’étude a concerné 1 635 zébus dont 26,5 p. 100 étaient des vaches en lactation et 28,8 p. 100 des veaux. A l’achat des animaux, les éleveurs préféraient les vaches en lactation (41,0 p. 100), les génisses (33,5 p. 100), puis les mâles (23,9 p. 100). Le premier critère par les éleveurs pour choisir les bovins était la race : Djelli (66,4 p. 100), Azawak (12,2 p. 100) et Bororo (5,3 p. 100). Par ailleurs, les éleveurs identifiaient d’autres critères secondaires, tels que la robe (50,6 p. 100), la forme des mamelles (34,8 p. 100), l’état corporel de l’animal (8,5 p. 100), les testicules (2,4 p. 100) et les cornes (2,4 p. 100). -
Revue du secteur avicole Niger
Le risque d’apparition d’épizooties telles que l’Influenza Aviaire Hautement Pathogène à H5N1 (IAHP) nécessite une surveillance efficace et une capacité de réponse active et rapide à un niveau national, régional et international. La crise de l’IAHP a dû et doit encore être combattue à travers le monde à sa source, c’est-à-dire au sein de la population avicole. Une bonne compréhension des différentes filières de production et commercialisation permet de développer des mesures de contrôles des maladies qui soient appropriées et efficaces. -
Aviculture : 5 microprojets innovants en difficulté
Les commissions départementales de sélection des microprojets sur Fonds d’Appui régional (FAR/PASR) de Diffa et Mainé ont sélectionné en novembre 2011 cinq (5) dossiers de microprojets aviculture. Il s’agit d’élevage de poules pondeuses en bâtiments avec apport de l’alimentation. Aucun des bâtiments proposés et démarrés ne pourra donner satisfaction pour l’élevage des volailles. Des modifications sont possibles pour les bâtiments en dur. Une reprise complète doit être envisagée pour les bâtiments en banco. Les budgets de ces MP ont été trop réduits sans tenir compte des besoins. Les porteurs n’ont pas été informés ou ne se sont pas appropriés des charges auxquelles ils devront faire face pour l’alimentation et le soin de leur cheptel. -
Rapport général sur l'atelier de validation du document de formulation du projet d'appui à la promotion des exportations agropastorales
Le projet d'appui à la promotion des exportations agropastorales résulte de la convergence entre les stratégies pour le secteur rural présentées dans le Programme de Relance Économique du Gouvernement nigérien et la stratégie d'assistance de la Banque Mondiale au Niger. -
Rapport du contrôle interne : du 1er Juillet au 30 Septembre 2014
La mission de contrôle interne du PRODEX a pour but d'un coté d'assurer la protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité de l'information et de l'autre l'application des instructions de la Direction et de favoriser l'amélioration des performances. Il vise fournir une assurance raisonnable quant aux objectifs suivants : 1) Optimisation des processus d'activités et des activités d'un service , 2) Fiabilité des informations financières et de gestion ; 3 (Conformité aux lois et aux réglementation en vigueur. -
Rapport de suivi de la mise en œuvre de la SDRP 2008 : Secteur développement rural et sécurité alimentaire
Ce rapport s'inscrit dans le cadre global de suivi de la mise en œuvre de la SDRP 2008. Il est le fruit d'un processus itératif et participatif entre les cadres des ministères techniques, ceux des ONG et les partenaires techniques et financier du secteur. -
Rapport de mission d'appui au recrutement du personnel cadre
Les objectifs visés par la mission sont : Vérifier si les procédures de recrutement du personnel du projet contenues dans le manuel d'exécution du projet ont été appliquées pour le recrutement en cours du personnel cadre; S'assurer que les profils identifiés des candidats sont adaptés aux contraintes des postes en termes de formation et d'expérience; Expertiser les résultats présentés sur les quatre (4) premiers candidats poste par poste sur la base des dossiers. -
Rapport de la mission de PRE ÉVALUATION de la campagne agro-sylvo-pastorale et hydraulique 2016
Le Gouvernement de la 7ém République a placé le développement rural et la sécurité alimentaire et nutritionnelle au premier rang de ses priorités en vue de l'atteinte des objectifs de l'I3N. Afin d'évaluer les résultats de la campagne agrp-sylvo-pastorale et hydralique 2016 et de dégager les perspectives, des missions ministérielles ont été dépêchés dans les huits (8) régions du pays. -
Programme de travail et budget annuel du PA/PSSA : Période de Janvier à Décembre 2013
Le PTBA de l'année 2013 intervient dans un contexte particulier où des politiques et des programmes de références ont été définis par les autorités de la Septième République; à savoir le Plan de Développement économique et social (PDES) 2012-2015 et l'initiative 3N "Les Nigériens Nourrissent les Nigériens". -
Programme d'activités et budget prévisionnel 2005
Le projet d'Appui au Développement Local dans la région de Diffa (PADL-Diffa) sera exécuté sur une période de six ans (2004-2009). Conformément au programme d'activités 2005 établi par la Cellule de Gestion du projet (CGP), cet exercice budgétaire sera consacré essentiellement à la réalisation d'actions prioritaires pouvant être menées au cours de cette période et qui serviront d'ancrage à la bonne exécution du projet. -
Plan national de développement de la filière aviculture (PNDF Aviculture)
La promotion de l'aviculture au Niger date des années 60 avec la création des stations avicoles des régions de Maradi et de Mirriah, suivie par celle de Niamey-Téra (1981) et de Dosso (1982). L'engagement politique du gouvernement pour la filière avicole a été poursuivi et renforcé par sa politique de promotion et de développement du sous-secteur de l'élevage à travers la mise en œuvre de diverses stratégie. -
La microassurance bétail pour les éleveurs mobiles en Afrique de l’Ouest : compte-rendu de l’atelier Les Résidences Mamoune, Dakar, 2-3 novembre 2016
L’atelier qui s’est tenu à Dakar les 2 et 3 novembre 2016 s’inscrit dans la mise en œuvre du Projet de Renforcement de la Résilience de l’Économie Familiale grâce à la Productivité de l’Élevage dans le sud et l’est de la Mauritanie, sur financement de l’Union Européenne. De façon plus large – et à travers un mécanisme de cofinancement, le PRREF-Mauritanie s’articule avec le projet déployé depuis janvier 2015 par Acting for Life au sein du programme BRACED de la coopération britannique (UKAid) qui couvre également le Mali, le Niger, le Burkina Faso et le Sénégal. C’est dans le cadre de ces deux interventions qu’une réflexion stratégique et prospective sur les enjeux de la microassurance pour le bétail a été menée depuis début 2015, pour finalement conduire à la tenue du présent atelier. -
Sécurisation du foncier pastoral en Afrique de l’Ouest - Des modèles divers et riches d’enseignements
En Afrique de l’Ouest, les systèmes agricoles et pastoraux ont connu depuis le début des années 2000 des reconfigurations importantes entraînant une mise en concurrence autour de l’accès à l’espace foncier, renforcée par la ruée des sociétés multinationales sur les ressources naturelles disponibles dans les espaces pastoraux de la zone sahélienne, ainsi que par l’extension des grandes agglomérations urbaines. Pour faire face à ces défis, des expériences de sécurisation des espaces pastoraux sont actuellement conduites sur le terrain au Burkina Faso (régions du Sahel et de l’Est), au Niger (région de Maradi et département de Niamey) et au Sénégal (département de Podor). Cette étude, qui combine la réalisation d’une revue documentaire, la conduite d’entretiens avec les divers acteurs impliqués et la réalisation d’enquêtes auprès des éleveurs, vise à établir un bilan critique de ces expériences de sécurisation pastorale, à évaluer leur efficacité et à analyser la stratégie d’implication des organisations d’éleveurs. La capitalisation de ces différents modèles de sécurisation du foncier permettra d’en tirer des enseignements utiles pour un changement d’échelle dans la conduite de telles expériences et un renforcement des stratégies de prévention des conflits liés à l’accès aux ressources naturelles. -
Plan d'actions 2021
Au Niger, le secteur rural occupe 80% de la population. Les trois quart (3/4) de la population vivent sur environ un quart (1/4) de la superficie totale du pays. La zone agricole représente seulement 12% de cette superficie et la zone désertique y compris le désert du Ténéré, représente les deux tiers (2/3). Une telle situation géographique place le Niger en zone écologiquement aride, d’où une anomalie hydro-climatique très prononcée depuis 1968. -
Niger 2035 : Un pays et un peuple prospères
Le diagnostique relève que le Niger dispose des atouts significatifs, en particulier, son potentiel humain, ses ressources agro-sylvo-pastorales et halieutiques et minières, la résilience de sa population et la ferme volonté politique qui anime ses élites. Mais il a été également souligné dans ce diagnostique, l'ampleur des contraintes qui pourraient entraver la réalisation des objectifs de développement et la mise en œuvre des reformes qui s'imposent. La vision du Niger à l'horizon 2035 est d’être " un pays moderne, paisible, prospère et fier de ses valeurs culturelles dans une Afrique unie et solidaire". -
Caractérisation des pâturages naturels au Niger : Diversité et modes d’exploitation. Synthèse bibliographique
Cette étude vise à caractériser la diversité et les modes d’exploitation des pâturages naturels au Niger. Ces derniers regorgent une diversité d’espèces végétales valorisées principalement dans l’alimentation (humaine et animale), la médecine indigène (pour soigner les maladies humaines et animales) et l’artisanat. Cependant, le changement climatique couplé à des activités anthropiques inappropriées a perturbé de manière drastique le fonctionnement de ces écosystèmes. C’est ce qui a entrainé la baisse de la productivité de ces milieux, la raréfaction voire la disparition de certaines espèces fourragères, et surtout la prolifération des espèces végétales envahissantes tel que Sida cordifolia, Cassia mimosoides, Mitracarpus scaber, Fimbristylis hispidula. Cette synthèse bibliographique présente en premier lieu la typologie de ces pâturages ainsi que la richesse floristique en fonction des compartiments phytogéographiques du pays. Ensuite, elle essaie d’énumérer les espèces végétales menacées de disparition et celles réfutées envahissantes et leurs effets sur les pâturages naturels. -
Rapport d’analyse des données de l’enquête de la situation référence - RED-SAACC
Le projet de recherche-développement pour la sécurité alimentaire et l’adaptation climatique des systèmes ruraux de production au Niger (RED/SAACC-Niger) a pour objectif d’améliorer d’ici fin 2021, les revenus, la sécurité alimentaire et nutritionnelle de 15.000 exploitations agricoles familiales fragiles à faible résilience, dans 15 communes des régions de Maradi, Tahoua et Tillabéri. Le mécanisme de la mise en oeuvre du projet s’articule autour de 6 composantes dont les actions contribueront à l’atteinte de l’objectif global du projet. L’objectif de la composante 5 est de mettre en place un dispositif de gestion des connaissances efficace permettant de capitaliser et de partager les bonnes pratiques. Pour atteindre cet objectif des d’activités ont été planifiées dont la première est la réalisation d’une étude de référence pour établir la situation de départ des indicateurs clés dans la zone d’intervention du projet, par rapport à laquelle seront mesurés les progrès vers l’atteinte des objectifs du projet RED/SAACC-Niger. -
Guide de l'aviculteur au Niger
Le Niger est un pays d'élevage par excellence, cette activités est pratiquée par près de 87% de la population active. Le poulet représente 54,5% des volailles élevés au Niger en 2007 avec une prédominance de races locales qui représente 54,7% du cheptel. L'aviculture intensive concerne 2,8% des effectifs, le poulet de chair représente 1,6% du cheptel avicole et les poules pondeuses 1,2%. Avant le recensement, les services d’élevages considéraient que le poulet constituait 70% des volailles élevées au Niger (RGAC, 2008). -
Les Démonstration d’initiatives paysannes en élevage (DIPE) dans la zone d’intervention du PASADEM : un outil de renforcement des capacités des agro éleveurs– Note de capitalisation
Faible capacité technique des agro éleveurs dans la conduite de l’élevage, qui se traduit par des hécatombes fréquentes liées aux épizooties, la fréquence des avortements, le retard de croissance des jeunes animaux et le faible gain pondéral chez les adultes, la faible prolificité à cause des espacements entre les mises bas, etc. Toutes ces contraintes impactent négativement les revenus du petit élevage, en particulier dans les ménages vulnérables d’où la nécessité de la mise en œuvre de ce dispositif d’encadrement (DIPE). -
Diversité et conditionnement des résidus de culture commercialisés comme alimentation des animaux dans la communauté urbaine de Niamey
Les résidus de culture jouent un rôle important dans l’alimentation des ruminants, et leur commercialisation prend de plus en plus de l’ampleur dans la communauté urbaine de Niamey. Cependant, ces résidus de culture sont diverses et présentés sous différentes formes de conditionnement. Pour évaluer la disponibilité et les caractéristiques physiques des résidus de cultures utilisées en alimentation des ruminants domestiques à Niamey, un échantillon de 93 acteurs dont 33 grossistes/semi grossistes ; 41 vendeurs revendeurs et 19 vendeurs ambulants a été enquêté et suivi selon les saisons. Il ressort de ce travail que le type, le prix, le poids et la disponibilité des produits sont fonctions des acteurs et des saisons. Il serait donc important de sensibiliser les éleveurs sur les lieux d’approvisionnement en fonction des périodes de l’année. Ceci permettra une meilleure rentabilité de l’activité. -
Caractérisation morpho-biométrique du zébu Djelli du Niger
Le zébu peul (zébu Djelli) est l’une des races bovines qui constitue les cinq groupes (5) du cheptel bovin du Niger. Il est très apprécié de par ses aptitudes zootechniques, mais son élevage est plus localisé dans les départements et communes riveraines du fleuve Niger, notamment dans la région de Tillabéry. Ce travail vise l’étude des caractères phénotypiques de cette race du fait que dans le contexte nigérien, le zébu peul a bénéficié de peu d’étude à l’image des autres races du pays. A cet effet, des données morphobiométriques ont été collectées en 2017 dans quatre (4) départements de la région de Tillabéry et dans la zone péri-urbaine de Niamey sur 289 bovins adultes (254 femelles et 35 mâles) âgés de 3 à 19 ans. -
Étude sur les aménagements réalisés en zone pastorale et leurs impacts sur l'environnement, le pastoralisme, et les revenus des populations
Le secteur de l'élevage représente un atout majeur pour le Niger. Il est confronté à de nombreuses contraintes qui limitent sa contribution au développement socioéconomique du pays en particulier les crises climatiques et leurs conséquences, la croissance démographique qui entraine une forte pression foncière et la diminution des espaces alloués à l'élevage. -
Étude de développement des oasis sahéliens en République du Niger
Le présent rapport est le rapport intérimaire de l'étude exécutée pour les objectifs indiqués ci-dessous sur la base de l’étendu des travaux de l'étude qui a été conclu le 3 février 2005 entre l'Agence Japonaise de Développement International et le Gouvernement de la République du Niger. -
Politique commerciale, politiques fiscales et filières lait en Afrique de l’Ouest - Analyse de cinq scénarios possibles d’évolution des politiques dans quatre pays de la région (Burkina Faso, Mali, Niger, Sénégal)
Le 1er juin 2018, de nombreuses organisations intervenant sur l’ensemble de la région ouest-africaine et d’organisations nationales du Burkina Faso, du Sénégal, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad (organisations agricoles, d’éleveurs, d’industriels et interprofessionnelles, ONG, centres de recherche et autres)1 lançaient la campagne « Mon lait est local ». Cette campagne vise à défendre et à promouvoir le lait local en Afrique de l’Ouest et au Tchad dans un contexte où les importations de produits laitiers et de mélanges alimentaires se substituant au lait ne cessent de progresser. En effet, le lait et les filières laitières jouent un rôle essentiel dans le développement socio-économique et la sécurité alimentaire de nombreux territoires pastoraux et agro-pastoraux de la région. Le lait de vache représente une partie significative des revenus issus de l’élevage dans les pays sahéliens. En Afrique de l'Ouest, le pastoralisme et l’agropastoralisme font vivre et génèrent des revenus et de la sécurité alimentaire pour plus de 48 millions de pasteurs et agro-pasteurs. -
Pour un soutien ambitieux à la filière « lait local » en Afrique de l’Ouest
Le lait et les produits laitiers font l’objet d’une consommation croissante en Afrique de l’Ouest, avec une demande soutenue par la croissance démographique et une évolution des habitudes alimentaires (même si le niveau de consommation est encore bas par rapport à l’Afrique de l’Est et à l’Europe). La production de lait local fournit en moyenne plus de 80 % du lait consommé (2/3 si l’on ne considère que le lait de vache), mais les situations sont très contrastées : dans les pays sahéliens de l’intérieur, la population consomme essentiellement du lait local ; tandis que dans les pays côtiers, la consommation repose davantage sur les importations de lait en poudre. Face à ce marché porteur, les soutiens publics pour dynamiser la production locale s’avèrent bien insuffisants. -
Pour une politique commerciale et des politiques fiscales favorables au développement de la filière lait local en Afrique de l’Ouest
Note de position de la campagne « Mon lait est local ». La production et la commercialisation du lait local font partie intégrante de l’économie nationale et du mode de vie des familles d’éleveurs ruraux de l’Afrique de l’Ouest. Malgré son apport non négligeable à l’économie des pays de l’Afrique de l’Ouest, la filière lait local fait face à d’énormes défi s. Ces défi s se manifestent au niveau de la production laitière (alimentation du bétail notamment) et de la collecte, mais aussi au niveau de la transformation et de la consommation, avec notamment la concurrence de matières premières de la transformation et de produits de consommation importés. Dans ce contexte, les organisations de la campagne « Mon lait est local » plaident notamment pour la mise en œuvre de politiques publiques favorables au développement de la filière lait local dans les pays de la région. -
Améliorer l’accès des éleveurs à une alimentation du bétail de qualité pour augmenter la production laitière dans les Pays sahéliens d’Afrique de l’Ouest
Réfléchir aux possibles voies d’amélioration de l’alimentation du bétail dans les pays sahéliens implique de dépasser des visions technicistes simplistes et d’étudier les systèmes d’élevage dans la complexité de leurs relations à l’environnement et aux autres systèmes de production. Au-delà de politiques agricoles favorables à une artificialisation des conditions d’élevage peu adaptées aux caractéristiques de ces milieux, l’enjeu se situe dans une meilleure compréhension et reconnaissance de la place de l’élevage dans les territoires et dans l’identification des leviers à actionner pour valoriser une diversité de ressources locales dans l’alimentation animale. -
Faisabilité d’un projet de développement des filières élevages dans les régions de Zinder et Diffa dans un contexte de changements climatiques Bounkassa Kiwo - Synthèse des analyses de vulnérabilités/adaptations par les acteurs du développement pastoral de la région de Zinder
Cette note constitue le compte rendu des échanges de l’atelier de Zinder qui a réuni une soixantaines d’acteurs du développement pastoral de la région de Zinder au cours de la phase 2 de l’étude de faisabilité du projet Bounkassa Kiwo impliquant le HC3N, le MAGEL, le MESUDD, le MHA et l’AFD. Cette Phase 2 de la faisabilité correspond à l’identification du projet à proprement parler. Elle comprendra le diagnostic/ analyse des vulnérabilités, la cartographie des acteurs et l’identification des activités et les zones d’intervention potentielles du projet sur les deux régions. Il s’agit notamment d’analyser les impacts attendus du changement climatique sur les régions de Zinder et Diffa pour les activités d’élevage, avec des propositions de mesures d’adaptation pour que le projet soit notamment construit comme une réponse à ces enjeux en considérant plusieurs scénarii d’évolution du climat. -
Rapport de résultats 2019 - Programme d’Appui au Développement de l’Elevage - PRADEL Kiyo Arziki
Les éleveurs du Niger restent confrontés à une insécurité alimentaire importante et la problématique de l’amélioration des revenus et des emplois se pose avec acuité dans un contexte qui connait l’importance des effets des changements climatiques. Le sous-secteur de l’élevage connait les mêmes contraintes et fait face aux défis (productivité, santé, alimentation, etc.) Le PRADEL tant dans sa conception et que dans sa mise en œuvre reste pertinent par rapport aux besoins du groupe cible. En effet, l’approche chaine de valeur vise surtout la compétitivité des chaines de valeur et la création de revenus et d’emplois décents, surtout pour les femmes et les jeunes. Il en est de même de la sécurisation de l’accès aux ressources pastorales et de l’amélioration de la gouvernance du secteur de l’élevage. Par ailleurs, il est clair que le PRADEL reste fortement aligné sur les politiques nationales et la stratégie belge. En outre, sa logique d'intervention est bien appropriée bien qu’elle puisse avoir besoin de certaines améliorations en termes de formulation d’objectifs, d’indicateurs, de risques et hypothèses. -
Offensive régionale pour la promotion des chaines de valeur du lait local en Afrique de l’Ouest - Document de Stratégie
L’initiative « offensive régionale pour la promotion des chaines de valeur du lait local » participe de l’ensemble des stratégies visant à opérationnaliser, non seulement la politique agricole de la CEDEAO, mais surtout à mettre en œuvre le Plan Régional d’investissement Agricole, de sécurité alimentaire et nutritionnelle. Elle se veut un cadre et un instrument qui fédèrent, coordonnent et accompagnent toutes les initiatives en cours dans l’espace communautaire, en matière de développement des chaines de valeur du lait local. L’offensive a pour objectif spécifique d’accompagner toutes les initiatives et stratégies de développement des chaines de valeur du lait local, afin de : Augmenter de façon substantielle la production locale du lait frais en améliorant la productivité du cheptel ; Améliorer l’approvisionnement de l’industrie laitière régionale au moyen de la collecte d’au moins 25 % de la production régionale de lait local à l’horizon 2025 ; Promouvoir un environnement incitatif au développement des chaines de valeur du lait local. -
Etat des filières laitières dans les 15 pays de la CEDEAO, de la Mauritanie et du Tchad - Annexe 9 : Fiche Niger
Ce rapport Niger constitue l’un des treize documents nationaux servant de base au rapport de synthèse sur les « Etude relative à la formulation d’un programme régional de promotion des chaînes de valeur lait local au sein de la CEDEAO, de la Mauritanie et du Tchad » (Corniaux et al, 2018). Il a été réalisé pour le compte du Hub Rural dans le cadre de l’Offensive Lait portée par la CEDEAO. Cette étude s’articule autour de deux principales activités : le diagnostic des filières laitières dans la zone CEDEAO, de la Mauritanie et du Tchad et la programmation des actions et des investissements. Ce présent travail s’intègre dans la première activité. L’objectif est d’actualiser les données et les informations relatives : aux statistiques sur l’élevage et sur les filières laitières (production, importations, consommation) ; aux projets et aux investissements en cours ; aux politiques publiques à l’œuvre. Ce document est élaboré sur la base du rapport de G. Vias (2013). -
Evaluation socio-économique du potentiel de diffusion du zébu Azawak sélectionné au Niger
Le zébu Azawak est en sélection à la station de Toukounous depuis 1954, la multiplication étant assurée dans les centres secondaires de multiplication de bétail de Fako et Ibécétane. Actuellement, cette sélection a obtenu des progrès génétiques substantiels, cette race présente de très bonnes aptitudes laitières (10 litres de lait par jour en station) et bouchères (550 kg en station). Depuis quelques années, l’amélioration des autres races bovines locales privilégie le croisement avec le zébu Azawak par l’insémination artificielle ou la monte naturelle. La présente thèse contribue à l’évaluation du potentiel de diffusion du zébu Azawak dans les systèmes d’élevage traditionnels au Niger par l’étude (1) des motifs d’élevage et critères en usage pour la sélection des reproducteurs de zébu Azawak dans les systèmes d’élevage traditionnels (correspondant à une caractérisation du contexte de l’amélioration), (2) des préférences des éleveurs et de leurs dispositions à payer pour les qualités recherchées (correspondant à une caractérisation de la demande en amélioration génétique), (3) des gains attendus de la sélection et de la diffusion (correspondant à une caractérisation de l’offre en amélioration génétique) et (4) de la perception, parmi les bénéficiaires-cibles et les autres acteurs du système d’innovation, des priorités, voies et moyens de l’amélioration génétique bovine au Niger (correspondant à une rencontre entre l’offre et la demande). -
Recensement Général de l’Agriculture et du Cheptel 2005–2007 - Analyse des résultats des enquêtes sur les marchés à bétail et le cheptel aviaire
Toute la commercialisation du bétail prend ancrage au niveau des marchés à bétail traditionnels La Direction de la Statistiques savait approximativement que le Niger dispose de plus de 500 marchés à bétail ; aujourd’hui l’enquête a démontré avec exactitude que leur nombre est de 635. Les présentes enquêtes marchés qui viennent d’être menées par le RGAC permettront de mieux préciser certaines caractéristiques de ces marchés et des transactions commerciales qui s’y déroulent afin de tirer des enseignements qui pourraient être opportunément exploités par le pouvoir décisionnel. La deuxième enquête qui a trait à l’enquête complémentaire des effectifs du cheptel aviaire s’est penchée sur l’évaluation du cheptel aviaire villageois mais également sur l’état de la consommation de la volaille locale et des circonstances coutumières et culturelles de la consommation de la volaille ainsi que de la détermination du nombre moyen des effectifs élevés par espèce volaille et par ménage. -
Service Vétérinaire Privé de Proximité (SVPP)
Face aux différents défis de santé animale, VSF-B accompagne depuis plus de 15 ans la politique de libéralisation de la profession vétérinaire adoptée par les Etats aussi bien en Afrique centrale, de l’Est que de l’Ouest. La vision de ce dispositif est de permettre aux ménages d’agropasteurs, pasteurs - notamment les transhumants - de sécuriser la santé de leurs troupeaux grâce à un accès permanant et durable aux services de santé animale de qualité et en toute saison au sein des pays de départ, de transit et d’accueil. -
Etat de référence socio-économique du territoire du bassin versant de Badaguichiri
Dans le cadre de la mise en oeuvre du Projet d’aménagement et de Gestion du Bassin Versant de Badaguichiri (PGBV/B), le Centre National de Surveillance Ecologique et Environnementale (CNSEE) est chargé de la composante surveillance environnementale du plan d’action pour une période de cinq (5) ans au niveau du dit projet. La zone d’intervention du PGBV/B couvre la commune urbaine d’Illéla, la ville d’Illéla, l’ensemble de la commune de Badaguichiri, le sud des communes de Tamaské et de Garhanga (département de Keita), le Nord-Ouest de la commune d’Allakaye (département de Bouza), la commune rurale de Tajaé et la commune rurale de Bagaroua. . Parmi les activités de cette composante figure la réalisation d’un état de référence de l’Observatoire de Tahoua-Keita et Tillabéry, en particulier du territoire du bassin versant de Badaguichiri rattaché à cet observatoire. Le présent document s’inscrit dans cette perspective. Conformément aux TDR, il vise à faire une monographie du territoire du bassin versant de Badaguichiri afin de faciliter l’organisation de la collecte et du traitement des données nécessaires au calcul des indicateurs. -
L’ingénierie sociale dans le domaine des ouvrages d’hydraulique pastorale - capitalisation des expériences du projet d’appui à la production pastorale dans la région de Tahoua (PAPAT)
La présente fiche vise à capitaliser les enseignements tirés de quatre ans d’activités du Projet d’Appui à la Production Pastorale dans la région de Tahoua (PAPAT). L’analyse cible la réalisation et la gestion des ouvrages d’hydraulique pastorale. Cette fiche valorise les bonnes pratiques et souligne les erreurs constatées. Ces enseignements permettront aux décideurs des pays en développement, à leurs partenaires techniques et financiers et aux bureaux d’ingénierie technique et sociale de mieux concevoir des programmes d’hydraulique pastorale répondant à la demande des bénéficiaires et de mettre en place des modes de gestion adaptés qui pérennisent les investissements. -
Protéger et valoriser les ressources fourragères – Amélioration des revenus par l’ouverture de bandes pare-feux
Chaque année, à la fin de la saison des pluies, des milliers d’hectares de pâturages partent en fumée du fait des feux de brousse. Ceci entraine d’énormes pertes de fourrages pourtant indispensables à la survie du cheptel. Dès son démarrage en 2010, le PAAPSSP pour contribuer à la sécurisation des systèmes pastoraux, a mis en œuvre des opérations d’ouverture de bandes pare-feux, qui revêtent une importance capitale pour la protection et la sécurisation des réserves fourragères. L’innovation apportée par le PAAPSSP est de conjuguer l’ouverture des bandes pare-feux avec le ramassage et à la commercialisation de la paille. Le fourrage ainsi collecté contribue aussi bien à la sécurisation de l’alimentation du bétail en période de soudure qu’à l’amélioration des ressources financières des communes et des travailleurs impliqués -
Note technique - Le ranching en Afrique de l’Ouest : Quelles questions se poser ?
Alors que plusieurs pays ouest-africains affichent leur volonté de promouvoir l’implantation de ranchs d’élevage sur leur territoire, la question fait de plus en plus débat. Symbole pour certains d’un élevage moderne et hautement performant, le ranching reste, pour d’autres, un sujet d’inquiétudes et d’interrogations : de quoi s’agit-il exactement ? -
Les acquis de la loi pastorale - Ordonnance 2010-029 relative au pastoralisme et ses décrets d’application
Document de réflexion dans le cadre de l’élaboration de la politique foncière rurale de la République du Niger - La présente étude a permis d’identifier les acquis du code pastoral dans le but de faciliter l’élaboration de la politique foncière. De façon plus large, elle s’inscrit également dans le cadre de la mise en œuvre des Directives volontaires pour une gouvernance responsable des régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches et aux forêts. -
Etude comparative des caractéristiques morphobiométriques des chèvres Rousse et Noire de Maradi au Niger: analyse des paramètres quantitatifs et qualitatifs
Le Niger, compte environ 43 millions de têtes de bétail dont 36% de caprins. La chèvre Rousse de Maradi se distingue par ses remarquables performances zootechniques. La chèvre Noire partageant le même biotope est discriminée. La présente étude a pour objectif de comparer les caractéristiques morphobiométriques de la chèvre Rousse de Maradi et sa variante Noire vivant dans la même zone agro-écologique. -
Dynamiques d’occupation et de valorisation des espaces pastoraux dans le département de Madaoua (région de Tahoua/Niger)
Les espaces pastoraux subissent des empiétements partout dans le monde. Au Niger, ils sont menacés dans la partie nord par l’avancée du désert et les installations minières, au sud par la mise en culture et les habitations. Le département de Madaoua est localisé en zone agricole avec un système de production à dominante agropastorale. Le présent travail a été réalisé selon une démarche méthodologique qui combine à la fois la capitalisation des données existantes et les enquêtes de terrain. Les résultats montrent que les acteurs développent des stratégies d’adaptation souvent divergentes dans un environnement de rareté des ressources de terres exploitables. Les organes de régulation du foncier quoique peu dynamiques travaillent dans un contexte de dénuement total. Ainsi, la pratique de mise en valeur pastorale devient un problème crucial. -
Guide de formation à l’agriculture biologique
L'agriculture biologique correspond à un système de gestion intégrée de la production, visant à favoriser la santé des écosystèmes agricoles (ou agro-écosystèmes), y compris de la biodiversité, des cycles biologiques et de l'activité biologique des sols [Commission du Codex Alimentarius, FAO et OMS, 2007]. Ce type d’agriculture met l'accent sur l'utilisation des intrants naturels (minéraux et/ou produits dérivés de plantes), dont l’utilisation est préférable à l’usage d’engrais et de pesticides de synthèse. La réalisation de ce guide résulte de la collaboration entre la Division du Climat, de l’Énergie et des Régimes Fonciers (NRC) et l’équipe TECA (Technologies et pratiques pour les petits producteurs agricoles) de la Division de la Recherche et de la Vulgarisation (DDNR) du siège de la FAO à Rome (Italie). -
Prolifération de Sida cordifolia L. sur les parcours sahéliens, cas du Niger
Cette étude vise à caractériser la prolifération de Sida cordifolia L. sur les parcours naturels au Niger. Les données, collectées au moyen de relevés phytosociologiques, ont permis de caractériser par zone bioclimatique, l’abondance et la dominance des espèces herbacées en mettant en exergue Sida cordifolia L. Une typologie des pâturages faite en fonction de leur degré de colonisation par cette espèce a permis de distinguer trois types de pâturage : les pâturages colonisés (fortement ou moyennement, faiblement), tous situés au sud et ou au centre de la région en zone agricole ou agropastorale, soumis à une très forte pression pastorale et les pâturages non colonisés par cette espèce, essentiellement situés au nord de la région en zone pastorale, soumis à une faible pression animale. La pression pastorale serait la cause principale de la prolifération de Sida cordifolia L. sur ces parcours. Ainsi, les pâturages non ou faiblement colonisés seraient fortement colonisés si la pression de pâture ne diminue pas. Il est donc nécessaire d’adapter la charge animale aux capacités de charge de ces pâturages afin de renverser cette tendance à la dégradation de ces écosystèmes pastoraux et améliorer leur valeur pastorale. -
L’élevage pastoral au Sahel et en Afrique de l’Ouest / 5 idées reçues à l’épreuve des faits
L'élevage est mobile dans toute l'Afrique de l'ouest. La mobilité des animaux, qui peut porter sur de grandes comme de petites distances, existe dans quasiment tous les systèmes d’élevage de l’Afrique de l’Ouest, même sédentaires. L’existence de vastes zones semi-arides fait qu’il est très difficile d’envisager l’élevage sans mobilité. Le cloisonnement des animaux dans des élevages péri-urbains ou des ranchs reste de plus marginal. Dans les zones méridionales des pays sahéliens et dans les États côtiers, où les cheptels sont en pleine croissance, les animaux partent aussi en transhumance. Contrairement à une idée largement répandue, l’élevage mobile est plus productif que l’élevage sédentarisé en Afrique de l’Ouest. Et plus il est mobile, plus il est productif ! La productivité à l’hectare des systèmes mobiles est même supérieure à celle du ranching aux États-Unis ou en Australie. -
Note de capitalisation l’approche champs école pastoral : quelles opportunités pour les pays du PRAPS ?
Dans le cadre de ses missions de capitalisation et diffusion des bonnes pratiques et des innovations pertinentes pour améliorer la durabilité, la résilience et la productivité des systèmes pastoraux sahéliens, l’URC/PRAPS a entrepris de capitaliser les expériences de champs écoles pastoraux ou agro-pastoraux (CEAP) dans les pays du Sahel et en Afrique de l’Est. L’objectif de la capitalisation était de faire une analyse critique des premières expériences de champs écoles pastoraux ou agro-pastoraux (CEAP) dans les pays du Sahel, mais aussi de tirer des enseignements des CEAP en Afrique de l’Est y compris dans la Corne de l’Afrique, afin de juger de la pertinence de l’approche avant que le PRAPS en fasse la promotion auprès des pasteurs et agro-pasteurs dans sa zone d’intervention. Les champs écoles agro-pastoraux sont une adaptation de l’approche Champs Ecole Producteurs (CEP) développée par la FAO dans les années 80. Les CEAP sont une approche novatrice de vulgarisation auprès des pasteurs et agro-pasteurs qui, se basent sur la pratique et un apprentissage axé sur les problèmes diagnostiqués au sein des systèmes de production agricoles de la localité. L’approche CEAP est relativement récente au Sahel et en Afrique de l’Ouest. Elle a été introduite à partir des années 2010. -
La gestion durable des parcours dans le Sahel : Stratégies, Pratiques, Gouvernance et Promotion / Note de cadrage
La 1ère édition des Entretiens Techniques du PRAPS (ETP) portera sur « La Gestion durable des parcours dans le Sahel : stratégies, pratiques, gouvernance et promotion ». En Afrique de l’Ouest sahélienne, l’élevage et les éleveurs, acteurs majeurs dans la valorisation des espaces et des ressources naturelles se confrontent aux multiples changements en cours. Plus que les changements climatiques dont l’orientation en ce qui concerne la pluviosité de la mousson ouest Africaine n’est pas bien définie jusqu’ici (IPCC 2013, Vischel et al. 2015), c’est l’évolution de l’occupation des sols et du foncier qui questionnent l’avenir de l’élevage pastoral dans la région. Une poursuite de l’expansion de terres de culture, et une privatisation du foncier agricole pourrait rapidement entraver totalement la mobilité pastorale indispensable à la sélection fourragère qui est à la base de l’élevage pastoral. En se structurant autour des points de vue : gérer, partager, orienter, qui rythmeront l’atelier la note synthétise l’état des acquis et les principaux questionnements et controverses pour le futur qui pourront alimenter les débats de l’atelier. -
Fiches Maladies Animales Prioritaires – Mallette Pédagogique Santé Animale PRAPS
Les Fiches Maladies Animales Prioritaires de reconnaissance de 27 maladies et syndromes contenues dans le M.U.P.S.A sont également proposées en édition indépendante. Chacune d’entre elles propose un résumé clair, pratique et illustré pour optimiser la reconnaissance des signes cliniques des maladies animales prioritaires du Sahel et les conduites à tenir face à celles-ci par le personnel de santé animale. Ces fiches ont été conçues et développées par plusieurs vétérinaires et scientifiques du Cirad - UMR ASTRE et des praticiens de terrain, dans le cadre du Projet PRAPS, projet mis en œuvre par l’OIE dans 6 pays Sahéliens. -
Référentiel Technico-Economique sur la filière bétail-viande / Embouche bovine
L’embouche est une technique d’élevage intensif d’engraissement, conduite par les agriculteurs en fin des récoltes sur des animaux maigres entretenus en semi-liberté ou en stabulation totale dans les concessions et/ou dans des fermes. Les animaux sont le plus souvent sous abris et l’abreuvement se fait à volonté. Elle vise principalement la production de viande dans un temps relativement court. L’alimentation des animaux est principalement basée sur l’utilisation des résidus de récoltes, la paille de brousse, des aliments concentrés (son de céréales) et des sous-produits agro-industriels (tourteaux de coton…). Le fumier produit sert à la fertilisation des champs. Il existe plusieurs types d’embouche dont l’embouche commerciale, l’embouche paysanne et l’embouche industrielle. -
Une brève histoire du pastoralisme dans les politiques publiques
Une relecture des politiques d’élevage en Afrique de l’Ouest et du Centre souligne l’héritage d’une situation déséquilibrée pénalisant encore l’élevage pastoral et implique la nécessité de poursuivre un dialogue autour d’une vision partagée entre pays sahéliens et côtiers en faveur d’un pastoralisme porteur de dynamisme économique et contributeur à la paix. -
Perception du changement climatique des éleveurs et stratégies d’adaptation aux contraintes environnementales : cas de la commune de Filingué au Niger
Afin de déterminer, d’une part, la perception du changement climatique par les éleveurs et ses conséquences, d’autre part, leurs stratégies d’adaptation, 240 chefs de ménages ont été enquêtés, soit trente personnes dans chacun des huit villages sélectionnés. La méthodologie comprenait une étude exploratoire qui a permis la sélection des villages, une phase d’enquête approfondie avec l’administration des questionnaires auprès des pasteurs et agropasteurs, enfin des entretiens individuels et en groupe pour recueillir des informations complémentaires.Les résultats ont révélé que le changement climatique était perçu comme un phénomène qui affectait les pratiques d’élevage, très dépendantes de l’environnement. Les éleveurs ont noté une augmentation des températures, des épisodes de sécheresse plus longs et une fréquence plus élevée des vents violents. Ces facteurs impactaient négativement l’activité pastorale de la commune et la rendaient très vulnérable. Pour y faire face, et notamment pour atténuer les effets de la sécheresse, les stratégies adoptées par les éleveurs incluaient le recours à la transhumance, l’achat d’aliments pour le bétail, le déstockage des animaux, et le stockage du fourrage. Les éleveurs utilisaient également un mélange de son et de glumes de mil ou de carton en cas de soudure difficile. Ces stratégies endogènes nécessitent d’être soutenues afin de les rendre plus performantes. -
Référentiel Technico-Economique sur la filière bétail-viande / Culture fourragère, cas du bourgou, « Echinochloa stagnina »
La pratique de la culture fourragère de bourgou s’est développée dans des zones agricoles de sol lourd et fertile des vallées. Elle devient actuellement une activité économique importante dans la chaine d’approvisionnement en aliments grossiers des élevages intensif et semi-intensif des exploitations familiales et des entreprises agricoles. Cette activité de culture fourragère contribue à un créneau d’amélioration des revenus des agriculteurs grâce à un circuit de commercialisation bien animé par les différents acteurs (producteurs, commerçants grossistes et détaillants). En cas de surplus de production, les producteurs pratiquent les techniques de stockage et de conservation (foin) dans des meilleures conditions pour rendre disponible le fourrage aux animaux pendant les périodes de soudure. -
Plan de travail et budget annuel 2014
Le PPAAO[Nigerlc, qui a fait l'objet de l'accord de crédit 4877 NE entre la Banque mondiale et la République du Niger, constitue la première phase d'un Prêt Programmatique Adaptatif (APL) de 10 ans en deux phases de cinq ans chacune. Il a été mis en vigueur le I l Octobre 2011 et lancé officiellement le 21 Octobre 2011. -
La planète laitière et la place de l’Afrique de l’Ouest dans la consommation, la production et les échanges de produits laitiers
Le secteur laitier mondial connait un développement soutenu en raison de l’augmentation des besoins en produits laitiers d’une population en croissance et d’un changement progressif des régimes alimentaires. Si les pays asiatiques sont depuis longtemps placés au cœur de cette dynamique, ce qui stimule le développement des exportations dans trois grandes zones géographiques (l’Union européenne, la Nouvelle-Zélande et les Etats-Unis), la place qu’occupe l’Afrique dans la « planète laitière » est étudiée ici de façon spécifique. -
Référentiel Technico-Economique sur la filière bétail-viande / Elevage naisseur des petits ruminants
Au Niger, on note une proportion de la population pratiquant l’élevage de reproduction des petits ruminants entre 70 et 85% dont les femmes sont attirées par celui des caprins. L’élevage naisseur de petits ruminants, est pratiqué sous forme l’extensive, semi-extensive et l’intensive. C’est un élevage de reproduction ou de multiplication par monte naturelle car pour l’instant, l’insémination artificielle n’est pas encore pratiquée sur ces animaux. La taille des élevages varie entre cinq (5) et vingt (20) têtes par troupeau chez ces transhumants mais peut-être de 5 à 15 têtes chez les agro éleveurs sédentaires. Les contraintes majeures liées à l’élevage de reproduction des petits ruminants sont les maladies telles que la peste de petits ruminants et la fièvre aphteuse, aussi la réduction progressive des ressources fourragères, la cherté des résidus de culture et les sous-produits agricoles et agroindustriels. -
Lait, commerce et développement au Sahel : Impacts socio-économiques et environnementaux de l’importation des mélanges MGV européens en Afrique de l’Ouest
Deux chercheurs du Cirad ont présenté, le 8 décembre devant des députés du Parlement Européen, un rapport sur les impacts environnementaux et socio-économiques des exportations européennes de poudres de lait vers l’Afrique de l’Ouest. L’étude consiste en une analyse comparative entre lait local et laits en poudre importés - entier et mélanges enrichis en matière grasse végétale (MGV) - selon des critères tels que le revenu, l’emploi, le développement rural, la sécurité nutritionnelle et la préservation de l’environnement. Elle amène les auteurs à formuler plusieurs recommandations à destination des acteurs des filières. -
Les triplés d’Aguié, une vache donne naissance à trois veaux lors de son premier vêlage
Événement inédit dans la région de Maradi, Commune d’Aguié, plus précisément dans le village de Gamji Saboua Peulh, personne n’avait encore vu cela dans la zone, une vache donne naissance à trois nouveaux nés, un veau et deux velles. Deux mois après leur naissance, les trois veaux se portent bien. Cette naissance multiple fait suite à une insémination artificielle réalisée dans le cadre du Programme National d’Amélioration Génétique (PNAG) du Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage. -
Promouvoir le lait local au Sahel
La filière lait local au Niger est en changement : de plus en plus d’éleveurs commercialisent régulièrement des quantités importantes de lait cru, les industriels semblent s’intéresser davantage au lait cru même si leur matière première reste majoritairement de la poudre importée. Dans ce contexte, les centres de collecte ou les mini-laiteries peuvent jouer un rôle essentiel dans le développement de la filière lait local. Mais quelles différences entre ces deux types d’unités laitières ? -
Note de capitalisation des activités d’ingénierie sociale conduites par la CRA autour du Marché à bétail de N’guelkolo réhabilité avec l’appui financier du PECEA
Le village de N’guelkolo est situé dans la commune de Chétimari à environ 30 km au Nord-Ouest de la ville de Diffa. Le marché à bétail de N’guelkolo fait partie des plus grands marchés de la Région de Diffa. Le diagnostic des acteurs du marché à bétail de N’guelkolo fait ressortir 13 catégories d’acteurs en fonction des activités menées : les éleveurs, les « Dillali » ou intermédiaires, les « kap-kap », les « varandama » ou (revendeurs), les grossistes, les « djoaés » ou (transporteurs sur pied), les vendeurs de cordes, les restaurateurs, transporteurs / convoyeurs, les dockers, les vendeurs de paille, les bouchers et les vendeurs d’eau. La Chambre Régionale d’Agriculture de Diffa a organisé plusieurs rencontres avec les acteurs bénéficiaires du marché à bétail de N’guelkolo dans le cadre du diagnostic du marché et des activités de l’ingénierie sociale. Ces rencontres ont permis d’aboutir à la mise en place d’un cadre de concertation multi-acteurs dénommée Hadin Gwiwa autour du marché à bétail de N’guelkolo. -
Plan de développement économique et social au Niger
Ce plan constitue une édition intermédiaire nécessitée par les besoins par la table ronde de Genève -
Rapport final: Projet de réhabilitation des abattoirs frigorifiques de Maradi, Zinder et Tahoua
Pour rendre opérationnelle et atteindre les objectifs de développement durable le Niger a élaboré plusieurs politique et programmes sectoriels de développement -
Rapport final: Rencontre de son excellence monsieur le président de la république avec les organisation paysannes
Les 15 et 16 septembre 2005, son excellence Monsieur Mamandou Tandja le Président de la république, chef de l'Etat a rencontré les représentant des organisations des paysannes et artisanales dans l'auditorium monsieur Sani Bako en présence du premier ministre par intérim les ministres en charge du développement agricole -
Réalisation des études techniques (APS/APD) et d'impact environnemental social (EIES) et élaboration d'un dossier d'appel d'offres (DAO) pour les travaux de construction et d'aménagement d'un marché de demi-agros de produits agricoles à Gayi dans la région de Zinder
Le Niger, le FIDA et leurs partenaires techniques et financière ont conçu le programme de développement de l'agriculture familiale (PRoDAF) dans les régions de Maradi Tahoua et Zinder en vue d'améliorer les conditions techniques et la sécurité alimentaire des populations nigériennes et aussi d'augmenter durablement les revenus des entreprises agricoles familiales -
Programme d'appui au développement de l'élevage
Les membres du COPIL du Pradel ont effectué une mission de terrain le 25 février 2020 et la matinée du 26 février 2020 en prélude à la session du cinquième du comité de pilotage -
Campagne agro-sylvo-pastorale: 2
Campagne d'installation et suivi agro-sylvo-pastorale -
Mémento "Bien-être de l'animal d'élevage"
Mémento sur le bien-être des animaux d'élevage, permettant une amélioration de la production. -
Conseils et formation en appui à la production laitière : Production fourragère en zone tropicale et conseils aux éleveurs
Guide portant sur la production fourragère en zone tropicale -
Aspects socio-économiques et techniques de la conservation du mouton Koundoum au Niger
Le mouton Koundoum représente le principal mouton à laine du Niger et est exclusivement élevé dans les îles et sur les bords du fleuve Niger, depuis la frontière du Mali jusqu’à Niamey. Il constitue une source de nourriture et de revenus pour les agriculteurs ruraux de cette zone. Cette race est reconnue pour sa production de laine et sa remarquable adaptation à l’humidité dans la vallée du fleuve Niger. Peu d’informations sont disponibles sur les caractéristiques de cette race alors qu’on assiste à une régression drastique de son effectif. La documentation des caractéristiques d’une race est importante pour son utilisation et sa conservation. Cette étude a été entreprise pour documenter (i) le système de production et les caractéristiques morphobiométriques du mouton Koundoum, (ii) les préférences des éleveurs et leur disposition à payer ou à recevoir une compensation pour les caractéristiques des ovins, (iii) les caractéristiques de reproduction du mouton Koundoum et (iv) les points de vue des parties prenantes potentielles susceptibles de contribuer à la réussite de la gestion et la conservation de la biodiversité des animaux d'élevage au Niger. -
L'élevage des bovins, ovins, caprins au Niger
Le Niger est un pays enclavé de 1.187.000' km2 , éloigné de plus de 750 km de la mer et situé dans les zones les plus chaudes du globe. Il constitue une charnière entre une zone désertique au Nord et une zone tropicale au Sud. C'est un pays essentiellement continental localisé dans l'hémisphère Nord du continent Africain entre 11°36 1 et 23°33' de latitude Nord et entre 0°06' et 16° de longitude Est (figure 1.1.). Il est limité au Nord par l'Algérie et la Libye, à L'Est par le Tchad, au Sud par le Nigéria et le Bénin) à l'Ouest par le Burkina Faso et le Mali. -
Guide technique de l’élevage : le développement pastoral efficace passe par la production d'herbe
L'élevage dans le Sahel se fait aujourd'hui fondamentalement selon un type usurpateur des terres en utilisant de la végétation qui y pousse naturellement. Afin de mettre un frein à la progression de la désertification et de passer à un élevage durable du bétail, il importe d'abandonner ce type d'élevage par usurpation des terres et de le remplacer par un type d'élevage qui, étant fondé sur le travail actif des terres, en assure la conservation et en élève la productivité selon un type d'utilisation cyclique. De plus, il importe de passer à un élevage plus productif (de type semi-intensif) (ce terme étant utilisé ici en opposition à l'élevage extensif) qui, ne fut-il que légèrement plus efficace, permette une bonne coexistence de l'agriculture et de la sylviculture, et permette d'obtenir davantage d'une surface et d'une quantité de bétail données. -
Eleveurs et élevage le long du fleuve Niger dans le département de Dosso (Niger)
Dans un ensemble soudano-sahélien, la double crue annuelle et les vastes étendues inondées en saison sèche dotent la vallée du fleuve Niger, dans le département de Dosso, d'un riche potentiel naturel. Celui-ci a attiré depuis longtemps de nombreux éleveurs peul dont certains, grâce à l'importance des troupeaux, mènent encore aujourd'hui une vie nomade. Tous les éleveurs pratiquent des déplacements entre le fleuve, deux vallées fossiles et les plateaux afin de procurer toute l'année du fourrage vert au bétail. La qualité des animaux et le voisinage de pays déficitaires en viande développent une commercialisation profitable. -
Technique de reproduction du lapin : fiche technique
Cette fiche technique offre des conseils pour gérer la reproduction dans un élevage de lapins -
Impacts sur l'environnement des systèmes de production d'élevage
Cet extrait d'ouvrage aborde notamment la place de l'élevage associé à l'agriculture irriguée à partir de plusieurs études de cas. -
Guy Nicolas, « Notes ethnographiques sur le terroir, l'agriculture et l'élevage dans la vallée de Maradi ».
Ce présent guide porte sur les notes ethnographiques sur le terroir, l'agriculture et l'élevage dans la vallée de Maradi -
Comment élever des abeilles et produire du miel ?
Ce guide porte sur l’élevage des abeilles et la production du miel -
Bulletin de surveillance pastorale sur le Niger
Un dispositif composé de dix-huit (18) sites sentinelles est mis en place. Ces sites sont répartis dans les régions de Maradi (2sites), Tahoua (6sites), Tillabéry (3 sites), Zinder (2 sites), Diffa (4 sites)et Agadez (1sites). Au niveau de chaque site, unrelaiassure la collecte et faitremonter les informations sur les ressources pastorales. Les relais sont choisis parmi les agents du service d’élevage. La collecte des informations est faite à une fréquence hebdomadaire et en temps réel.Lesrelais collectent les informations avec des téléphonescellulaires utilisés à la foiscomme canal d’envoi et de réception. Le service internet Telerivetpermet la gestion desquestionnaireset des réponses ainsi que l ́envoi des messages.Lesdonnées résultantes sont disponibles au format de fichier .csv sur demande.Les données cartographiées par Action Contre la Faim sont fonction des thématiques reconnues sensibles par la Direction du Développement Pastorale DDP. -
Impacts des changements climatiques sur le sous-secteur de l’elevage au Niger
Ce rapport porte sur les impacts des changements climatiques sur le sous-secteur de l’elevage au Niger -
Stratégie de développement durable de l’élevage
Ce rapport port sur la stratégie de développement durable de l'élevage au Niger -
Les champs écoles des producteurs pour les petits éleveurs
Le secteur de l’élevage représente environ un tiers du produit intérieur brut (PIB) agricole mondial et croît plus vite que la plupart des autres secteurs agricoles. Son expansion a été principalement stimulée par une combinaison de croissance démographique, d’urbanisation et de hausse des revenus dans de nombreux pays en développement, ce qui a accru la demande en viande, lait et oeufs. La consommation de produits de l’élevage devrait encore augmenter au cours des prochaines décennies, offrant des opportunités pour le développement du secteur et permettant la réduction de la pauvreté et l’amélioration de la sécurité alimentaire. Cependant, le rythme rapide de ces changements risque de marginaliser les petits éleveurs. Les risques pour les ressources naturelles et la santé humaine doivent également être abordés afin d’assurer un développement durable. Dans ce cadre, la FAO a intégré, au cours des deux dernières décennies, des Champs-écoles des producteurs (CEP) axées sur l’élevage dans plusieurs projets et programmes, et a contribué à renforcer les capacités de nombreuses parties prenantes au développement (ONGI, ONG, instituts de recherche, etc.) concernant l’approche CEP au profit des petits éleveurs dans les régions en développement. -
Quelques repères pour cerner la spécificité et les différentes dimensions de ce que l’on appelle une « exploitation familiale »
Cette note est tirée d’un document de l'Association pour la Promotion de l'Elevage au Sahel et en Savane (APESS) intitulé « Ce qu’ont appris les exploitation familiales des membres de l’APESS » rédigé par Loïc Barbedette en mars 2013. -
L’insémination artificielle et la gestion de troupeaux de sélection
Ce petit manuel de formation à l’insémination artificielle (I.A.) a été préparé dans le but de donner les connaissances essentielles pour les personnes débutant dans ce domaine. On donnera d’abord des rappels d’anatomie et de physiologie de l’appareil reproducteur, ensuite on décrira comment collecter et conserver la semence et enfin comment inséminer artificiellement les femelles. Par ailleurs, on voudrait également atteindre un autre objectif : la sensibilisation des personnes travaillant dans ce domaine et dans celui de l’élevage au sujet des avantages de l’I.A., en vue de favoriser l’amélioration du cheptel animal en milieu tropical et subtropical. L’amélioration du rendement et de l’efficience reproductrice sont certainement les deux objectifs principaux de l’insémination artificielle. -
AREN
L'association pour la redynamisation de l'élevage au Niger est née de la volonté de fédérer les éleveurs autour du développement de ce secteur. Au niveau du Niger, AREN est membre des structures suivantes : * Plate-forme Paysanne du Niger Membre fondateur * Conseil pour l’action et la solidarité paysanne au Niger (CASPANI) Membre fondateur * Groupement des aides privés (GAP) Membre adhérant Au niveau sous-régional et international, AREN est affilié : * au ROPPA (Réseau des Organisations de Producteurs et Paysans d’Afrique) Membre fondateur * Conseil Mondial des Eleveurs (CME) Membre adhérant * Réseau des Organisations d’Eleveurs d’Afrique « Billital maroobé » Membre fondateur * FIPA Membre adhérant AREN a des relations de travail avec d’autres organisations soeurs notamment du : Nigéria (FULDAN et Mi Yetti Allahà) Bénin (ANOPER) ; Burkina Faso ; L’objectif visé est surtout les échanges pour faciliter la transhumance transfrontalière -
Stratégie de développement rural du Niger
L’objectif général assigné à la SDR est directement relié à l’objectif global de la SRP : il s’agit de réduire l’incidence de la pauvreté rurale de 66% en 2003 à 52% en 2015. Compte tenu des enjeux du développement rural identifiés précédemment, la SDR définit, pour atteindre cet objectif général, huit objectifs spécifiques, regroupés au sein de trois axes stratégiques : 1 -- Favoriser l’accès des ruraux aux opportunités économiques pour créer les conditions d’une croissance économique durable en milieu rural. 2 -- Prévenir les risques, améliorer la sécurité alimentaire et gérer durablement les ressources naturelles pour sécuriser les conditions de vie des populations. 3 -- Renforcer les capacités des institutions publiques et des organisations rurales pour améliorer la gestion du secteur rural -
Initiative 3N « Les Nigériens Nourrissent les Nigériens »
L’i3N est un credo et un engagement politiques forts du Président de la République du Niger. Il constitue un axe majeur du Programme du Président de la République pour la renaissance du Niger. Il est bâti sur les acquis de la Stratégie de Développement Rural et s’inscrit dans le processus de mise en œuvre du Plan de Développement Détaillé pour l’Agriculture en Afrique (PDDAA) et de la Poli tique Agricole Commune de la CEDEAO (ECOWAP) ainsi que la Politique Agricole de l'UEMOA (PAU). L’I3N permettra au Niger d’accélérer l’atteinte des Objectifs du millénaire, notamment l’OMD1 et l’OMD7. -
Cadre stratégique 3N « Les Nigériens Nourrissent les Nigériens »
L'I3N vise comme objectif de mettre les populations Nigériennes à l’abri de la famine et de leur garantir les conditions d’une pleine participation à la production nationale et à l’amélioration de leurs revenus.